Les perles sont indissociables de la culture maasaï. Hommes ou femmes, tous les portent avec élégance au quotidien et à foison les jours de fête. Parés de rouge, arborant colliers, ceintures et bracelets en perles colorées, les Maasaï ont imprimé de leur image l’esprit des Occidentaux. Ces accessoires semblent ne faire qu’un avec eux tant il nous semble évident que ces perles viennent elles aussi du fond des âges. Au risque de casser le mythe, les couvertures rouges proviennent d’Ecosse et les perles en verre, de la République Tchèque. Celles en plastique, de Chine. Certes l’histoire des perles est ancienne, remonterait au XVe siècle lorsque les navigateurs européens se lancent à la conquête du monde. Ils chargent leurs navires de verroterie produite en masse à Murano, en Italie, pour amadouer les « sauvages » et faire du troc avec eux.

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Au carrefour de la Namibie, de la Zambie et du Botswana, la ville de Victoria Falls est une des principales portes d’entrée du Zimbabwe et l’une de ses destinations touristiques majeures. En mars 2021, le gouvernement zimbabwéen décidait donc d’y mener une campagne de vaccination exemplaire avant de l’étendre au niveau national. Lancé le 19 mars, le programme de vaccination contre le Covid-19 a déjà couvert 74 % des 26 000 habitants âgés de 18 ans et plus. Au total, grâce au vaccin Sinopharm, près de 20 000 habitants de Victoria Falls ont reçu une première dose de vaccin. 1 514 ont également reçu leur deuxième dose. Ce chiffre est bien supérieur à l’objectif de  60 % fixé par le gouvernement pour atteindre l’immunité de groupe. La phase de la deuxième dose a commencé le 20 avril avec le même niveau d’enthousiasme de la part de la communauté, avec des files d’attente aux sites de vaccination, et cela devrait se poursuivre tout au long de la semaine. Idem dans les principaux lodges. Au Victoria Falls Safari Lodge, 133 employés, soit 75 % de l’équipe, sont déjà vaccinés.

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A partir du 20 juin 2021, Air France desservira Maputo, la capitale du Mozambique, au départ de Paris-Charles de Gaulle via Johannesburg (Afrique du Sud) grâce à deux vols hebdomadaires opérés le jeudi et le dimanche pour l’aller, et le lundi et le vendredi pour le retour. Ces vols seront effectués avec des Boeing 777-300 d’une capacité de 296 sièges, répartis en quatre cabines : 4 suites La Première, 58 sièges en Business, 28 en Premium Economy et 206 en Economy. Les vols aller partiront de Paris les jeudis et les dimanches à 23h05 pour une arrivée à Johannesburg à 10h05 et à Maputo à 13h10. Les vols retour quitteront Maputo les lundis et vendredis 15h45 pour une arrivée à Paris à 5h45 le lendemain (mardi et samedi).

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Jadis, tout le littoral atlantique de la Namibie était surnommé la côte des Squelettes (Skeleton coast). Aujourd’hui, ce nom ne concerne qu’une zone de 500 km de long, comprise entre les rivières Kunene et Ugab, déclarée réserve naturelle en 1971. D’ une superficie de 16 845 km², la réserve protège un des environnements les plus sauvages au monde… mais aussi un des plus fragiles.

Le nom « Skeleton Coast » est inspiré du titre du roman de John Henry Marsh, paru en 1944, qui relate le naufrage du Dunedin Star. Construit en 1936, le Dunedin Star était un cargo réfrigéré britannique transportant de la viande de Nouvelle-Zélande et d’Australie vers le Royaume-Uni. Pendant la deuxième guerre mondiale, il sert au ravitaillement des troupes (Opération Hallebarde à Malte, en 1941). A l’automne 1942, il repart vers l’Australie avec une cargaison de munitions et de fournitures destinées à la huitième armée britannique engagée au Moyen-Orient. A son bord, 85 membres d’équipage et 21 passagers. Le 29 novembre, à 22h30, le cargo heurte un récif et commence à prendre l’eau. Pour sauver équipage et cargaison, le capitaine Robert Lee décide de le pousser à la côte. Il s’échoue à 500 m du rivage et 63 personnes parviennent à rejoindre la plage. Les autres restent à bord. Dès que la nouvelle est connue, les secours s’organisent.

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En Tanzanie, le site d’Engare Sero abrite le plus grands nombre d’empreintes de pas humains jamais découvert en Afrique ; pas moins de 400 figées dans une ancienne coulée de boue volcanique aux pieds du volcan Ol Doinyo Lengaï, « la montagne de Dieu » en langage Massaï. Ces empreintes viennent d’être étudiées par un groupe de chercheurs américains. En partie connues depuis 2006, elles avaient attiré l’attention des chercheurs depuis 2008, qui les pensaient âgées de 120 000 ans. La nouvelle datation indique entre il y a -19 000 et -5 000 ans. Ces traces semblent avoir été laissées par des Homo sapiens. Selon les chercheurs, un groupe était composé de 16 adultes — 14 femmes et deux hommes — et d’un jeune homme, marchant rapidement ensemble. Une répartition que l’on retrouve toujours parmi les groupes de chasseurs-cueilleurs modernes à la recherche de nourriture. De quoi penser que nos ancêtres du Pléistocène supérieur avaient déjà réparti la charge de travail par sexe.

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Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé annonçait une catastrophe sanitaire en Afrique, les derniers chiffres prouvent tout le contraire. Même si le nombre de cas de contamination progresse, le continent africain, qui abrite 17 % de la population mondiale (1 milliard d’habitants), enregistre à peine plus de 1 % des malades dans le monde (50 000), et un peu moins de 1 % des décès (2000). Les hôpitaux ne sont pas débordés et enregistrent même 18 000 guérisons  ! Selon le quotidien Libération du 7 mai, il y avait pourtant des raisons de s’inquiéter « avec 2,2 médecins pour 10 000 habitants en Afrique subsaharienne contre 35 dans l’Union européenne, et des dépenses de santé qui ne dépasse pas 25 dollars par an et par habitant au Cameroun ou au Mozambique, bien des pays africains semblent incapables de répondre à une pandémie massive ». D’où vient alors cette résistance inattendue ? « Parmi les atouts de l’Afrique face à un virus qui frappe d’abord les plus âgés, la pyramide des âges s’impose comme une évidence : sur le continent le plus jeune du monde, les deux tiers de la population ont moins de 35 ans et l’âge médian se situe à 19 ans, contre 40 ans en Europe ».

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